Clause d’inhabitation : comment se prémunir contre ses inconvénients ?
C’est une clause de votre contrat multirisque habitation dont l’assureur peut se prévaloir pour ne pas vous payer des indemnités. Étant donné qu’elle peut poser problème si vous vous absentez souvent de votre logement, il est très important pour vous d’être attentif à cette clause. Voici comment vous pouvez éviter les inconvénients de la clause d’inhabitation.
Pourquoi négocier une clause d’inoccupation ?
La clause d’inoccupation peut être source de conflits entre assureur et assuré. Si vous êtes casanier, le problème ne se pose pas. Par contre, si vous êtes quelqu’un qui s’absente, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles, vous devez être très attentif à ce volet de votre contrat. Certains assureurs fixent le délai d’inoccupation à 90 jours. D’autres le ramènent à 30 jours d’absence. Dans ce cas, si vous savez que vous comptez vous absenter au-delà de ce délai, vous devez voir avec l’assureur le délai qui vous sera le moins préjudiciable. Si nécessaire, il faut étendre ce délai de façon à ce que vous puissiez partir l’esprit tranquille. N’oubliez pas qu’il est impossible de prédire un sinistre, vous ne devez alors pas négliger d’être très regardant sur les dispositions de cette clause.
Sécuriser son logement
Afin de rester couvert par le contrat d’assurance et de ne pas tomber sous le coup de la clause d’inhabitation, vous pouvez sécuriser votre domicile. Comment y parvenir ? Il vous suffit de faire installer chez vous un système de télésurveillance permanent. Si le temps de surveillance n’est que partiel, l’assureur peut ne pas en tenir compte. En d’autres termes, si vous voulez faire tomber la clause d’inhabitation, vous devez vous assurer que votre système de télésurveillance soit actif 24h/24, 7j/7. Ainsi, vous pourrez négocier le coût du montant à cotiser. Il vous appartient alors de contacter votre compagnie d’assurance et de bien mettre à jour les différentes dispositions de votre clause. Il en va de votre intérêt.